Nymphéas
J’ai eu plaisir à vous faire partager
cette promenade, sous les frondaisons, le jardin par chance (c’était en
semaine…) n’était pas bondé. Et j’ai eu pu ainsi le parcourir sereinement, me
laissant porter par l’atmosphère contemplative des lieux.
Imperceptiblement, on se sent pénétré d’une « religiosité » presque animiste.
Les
arbres, les fleurs, l’eau, le ciel : tout parle à l’âme !
Merci de m'avoir accompagnée, merci pour vos mots !!!
A
propos de mots, allez faire un tour sur le blog d’ Olivier,
« un amoureux
des saules » mais surtout, poète dans l’âme…
Et sur celui de Philippe, pour ses photos superbes, leur belle mise en page,
et les textes qui
les accompagnent…
Ecoutons Claude Monet:
"J'ai mis du temps à comprendre mes
nymphéas...
Je les avais plantés pour le plaisir ; je les cultivais sans songer à les peindre...
Un paysage ne vous imprègne pas en un jour..."
"Les effets varient constamment, non
seulement d'une saison à l'autre,
mais d'une minute à l'autre,
puisque les
fleurs aquatiques sont loin de constituer toute la scène ;
vraiment, elles ne
sont que l'accompagnement."
"L'essentiel du motif est le miroir
d'eau
dont l'aspect s'altère à chaque moment,
à cause des lambeaux de ciel qui s'y reflètent,
et qui lui donnent sa lumière et son
mouvement."
"Ces paysages d'eau et de reflets
sont devenus mon obsession.
Ils sont bien au-delà de mes pouvoirs de vieux
et
malgré tout je veux réussir à traduire ce que je ressens.
J'en détruis certains... Je recommence encore...
et j'espère que quelque chose finira par
sortir de tant d'efforts."
Sur les 272 toiles que Claude Monet peignit
à Giverny, 193 ont pour thème les nymphéas. Il y consacra les cinq dernières
années de sa vie. Il fit construire un grand atelier (qui est devenu la boutique), pour peindre les Grandes
Décorations, qui ornent les murs du musée de l’Orangerie. Point d’orgue de sa
passion,ces grandes toiles (91m de long pour 2m de haut…) expriment la
philosophie du maître lorsqu’il les offrit au public en 1926 :
« …l’illusion d’un tout sans fin, d’une
onde sans horizon et sans rivage. Les nerfs surmenés par le travail seraient
détendus là, selon l’exemple reposant de ces eaux stagnantes et à qui l’eût
habitée, cette pièce aurait offert
l’asile d’une méditation paisible au centre d’un aquarium fleuri… » Claude Monet
En savoir
plus :
« Monet,
l’œil impressionniste »
au musée
Marmottan du 16/10/2008 au 15/02/2009
Je vous souhaite un week-end ensoleillé!!!
Merci de votre fidélité!