Sous les arcades
Accolé à l’église, le cloître du XVème abrite un jardin médiéval.
Traditionnellement, le jardin nourrit, soigne la
communauté des moines.
Les fleurs ornementales, quant à elles, sont destinées à
fleurir les autels.
Les parterres des cultures maraîchères sont délimités
par des bordures de grès,
les simples ou plantes médicinales par des fascines,
les ornementales par des buis taillés.
fascines
Au centre, se trouve le jardin clos, quelquefois
agrémenté d’une fontaine.
Ici, les fascines ont disparues et les parterres
offrent aux visiteurs un joyeux fouillis…
Romarin, lavande, sauge, hysope (décongestionnant des voies respiratoires)
,sceau de Salomon, armoise, souci se mélangent
allègrement !
Fenouil, alchemille ( décongestionnante), asphodèle (plante des Enfers pour les grecs), tanaisie (vermifuge),larmes de Job (pour la fabrication des perles de chapelet), camomille (contre les refroidissements),
Bourrache Rue
Santoline Tanaisie
Dans le jardin clos, entouré d’une balustrade de
châtaignier,poussent l’angélique (apportée par l’archange Gabriel, selon la
tradition), la pervenche et le lis blanc,symbole de pureté.
Les ornementales, iris, rose de Provins(Rosa galica,
probablement rapportée des croisades par Thibault IV de Champagne, après
hybridation,à l’origine des roses « anciennes »), rosier blanc (rosa
alba), ancolie, font un rempart parfumé au jardin clos.
La meilleure période pour en profiter semble les mois
de mai-juin… à la floraison !
Seules, quelques roses de Provins ponctuent les parterres des ornementales de leurs rouges corolles…
Lavande, hysope et fenouil s'élancent comme pour s'affranchir de ce labyrinthe végétal...
En savoir plus: Eden, Le jardin médiéval à travers l'enluminure
une vision moins monacale, sur le langage des fleurs dans l'amour courtois.
Bonne semaine à tous !!!